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Quels sont les challenges soulevés par le VDI, et comment les relever ?

Cet article est extrait d’une série d’articles de blog publiés par Nutanix sur la comparaison DaaS / VDI. INSIA vous les fait découvrir ici.

Dans le premier article de cette série de blogs, nous avons parlé des principaux avantages du VDI et du Desktop-as-a-Service (DaaS), dont la gestion centralisée des postes de travail, une sécurité renforcée et la prise en compte du BYOD (Bring Your Own Device). Cette fois, nous allons nous concentrer sur les problèmes les plus courants survenant dans un environnement VDI. Nous examinerons trois grands challenges que soulève le VDI : expérience utilisateur, gestion de la complexité des solutions mises en place, et optimisation des coûts.

Challenge #1 : Expérience utilisateur

Rien de tel qu’une expérience utilisateur catastrophique pour torpiller un projet VDI en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Il y a deux enjeux sous-jacents pour créer une expérience utilisateur réussie :  répondre aux besoins des utilisateurs et fournir des performances optimales.

On ne le répètera jamais assez : votre projet VDI ne réussira pas si vous ne comprenez pas les exigences de vos utilisateurs finaux. Impliquez vos communautés d’utilisateurs dès le départ pour vous assurer que vous répondez à leurs besoins. Une bonne communication et une gestion efficace des besoins exprimés sont essentielles. Offrir des performances époustouflantes ne servira pas à grand-chose si votre solution VDI échoue à prendre en compte les besoins réels des utilisateurs.

D’un autre côté, il s’avère que près de la moitié des projets VDI pèchent par leurs performances. Même si les besoins vous semblent clairs sur le papier, là encore, rien ne remplace la compréhension du point de vue de l’utilisateur. Des postes de travail et des applications qui répondent vite et bien sont certes importants, mais le temps de réponse n’est peut-être pas le seul élément à prendre en compte. Par exemple, dans les établissements de santé où les praticiens se déplacent d’un endroit à l’autre, le temps mis à établir la connexion est une mesure de performance bien plus importante. Et ne négligez pas la constance du service fourni. Si votre service VDI offre d’excellentes performances la plupart du temps, mais avec des ralentissements occasionnels inattendus, la satisfaction des utilisateurs en souffrira.

L’expérience côté administrateur joue également un rôle dans la satisfaction globale de votre entreprise vis-à-vis d’une solution VDI. Si l’administration de la solution est complexe, votre équipe est susceptible de commettre des erreurs qui affecteront les utilisateurs et pourront retarder ou empêcher la mise en place d’actions nécessaires telles que des correctifs et des mises à niveau. Dans l’idéal, les administrateurs VDI devraient être complètement indépendants des équipes en charge des serveurs, du stockage et de réseau pour les tâches liées à l’infrastructure.

Challenge #2 : Complexité de la solution

Plusieurs facteurs contribuent à la complexité d’un projet VDI, par exemple mettre la barre trop haut en termes de fonctionnalités, de performances, de sécurité, de disponibilité. Assurer la continuité des services pour un environnement VDI de grande envergure peut consommer beaucoup de temps et d’efforts pour la planification, les tests et la surveillance.

Les projets VDI mettent souvent des mois, voire des années, à passer du PoC à la mise en production complète. L’architecture d’une solution se complexifiera au fur et à mesure que vous ajouterez des utilisateurs, et il existe des risques importants associés à une mauvaise conception de cette architecture. Un environnement VDI sous-évalué est la source de bien des problèmes, mais un environnement surdimensionné l’est également, par les coûts inutiles qu’il va engendrer.

La création de votre environnement VDI à partir de zéro à l’aide d’une infrastructure traditionnelle à trois niveaux avec des serveurs, des réseaux et un stockage séparés contribue également à sa complexité. Il peut être difficile d’équilibrer les besoins en bande passante et en capacité entre les serveurs, les systèmes de stockage et les réseaux pour éviter les goulots d’étranglement inattendus, et vous aurez besoin en outre de plusieurs outils pour gérer et surveiller les différents silos de ressources.

Challenge #3 : Optimisation des coûts

Nous avons déjà mentionné certains éléments qui augmentent le coût d’un projet VDI. Des exigences trop élevées en matière de fonctionnalités et de performances pour les utilisateurs finaux, les besoins en haute disponibilité ainsi que les cycles de déploiement, de mise à l’échelle et de mise à niveau étendus jouent également un rôle.

Si vous créez votre environnement VDI à l’aide d’une infrastructure traditionnelle, le sur-provisionnement de l’environnement est presque une nécessité. Les systèmes de stockage doivent être sur-approvisionnés dès le début pour garantir la prise en charge de postes additionnels par la suite, ce qui augmentera considérablement vos coûts initiaux. Même avec un provisionnement largement excédentaire au départ, il peut être difficile de prévoir à quel moment le stockage deviendra un goulot d’étranglement, entraînant une avalanche de tickets d’incident et des coûts imprévus pour la mise à l’échelle et la réarchitecture.

Un environnement traditionnel ajoute également une complexité de gestion qui augmente l’OpEx et ralentit les mises à niveau, le dépannage et d’autres tâches importantes lorsque les demandes passent d’une équipe à l’autre.

Enfin, si vous envisagez d’exécuter un hyperviseur comme VMware ESXi, les coûts de licence pour une installation VDI de grande envergure grimpent rapidement, prenant une part croissante de vos coûts globaux.

En conclusion, on peut se demander si le Desktop-as-a-Service (Daas) peut résoudre ces défis posés par le VDI. La réponse courte à cette question est « oui », en supposant que vous ayez bien fait vos devoirs pour comprendre les besoins des utilisateurs au préalable. Nous approfondirons le concept de DaaS dans les articles à venir.

Cet article a été rédigé par Ruben Spruijt et publié sur le site Web de Nutanix en 2020. Vous pouvez consulter la version originale ici.

Pourquoi vous devez absolument vous intéresser aux concepts de VDI et de Desktop-as-a-Service (Daas)

Cet article est extrait d’une série d’articles de blog publiés par Nutanix sur la comparaison DaaS / VDI. INSIA vous les fait découvrir ici.

C’est une plaisanterie récurrente dans l’industrie de l’IT selon laquelle chaque année sera « l’année du VDI », au cours de laquelle les entreprises adopteront enfin massivement le poste de travail virtuel, cette épiphanie étant invariablement annoncée chaque année. 

Mais pendant que les observateurs de l’industrie en plaisantent, l’utilisation du VDI — et de son cousin le Desktop-as-a-Service (DaaS) — dans le monde réel n’a cessé d’augmenter. Selon Gartner, le marché mondial de l’infrastructure logicielle supportant le VDI en 2019 était e 7,58 milliards de dollars, et le marché des logiciels VDI/DaaS de 5 milliards de dollars. En outre, les dépenses augmentent de plus de 11 % par an, soit beaucoup plus rapidement que les dépenses IT dans leur ensemble.

Le VDI et le DaaS sont deux des technologies principales de l’infrastructure informatique côté utilisateur final (End User Computing, EUC). Si votre organisation envisage d’adopter des technologies EUC ou d’étendre un déploiement existant, vous êtes probablement en proie à des questionnements sérieux, auxquels nous allons tenter d’apporter des réponses.

Cet article, le premier d’une série consacrée au VDI et au DaaS, explique pourquoi les entreprises devraient envisager d’adopter ces technologies. Dans les prochains articles de la série, nous examinerons les particularités du VDI et du DaaS, y compris les avantages, les inconvénients et les considérations importantes à prendre en compte en matière de déploiement pour chacun d’eux, afin de vous aider à prendre des décisions plus éclairées.

Pour éviter toute confusion : dans ces articles, lorsque nous parlons de VDI et de DaaS, nous faisons référence à la gamme complète de technologies pour la prestation de postes de travail virtuels et/ou d’applications virtuelles. Cela englobe des solutions bien connues telles que Citrix Virtual Apps et Desktops (anciennement XenApp et XenDesktop), VMware Horizon et Microsoft Remote Desktop Services.

Pourquoi les entreprises adoptent-elles des technologies VDI ou DaaS?

Les projets d’EUC réussis procurent des avantages certains aux utilisateurs finaux et aux équipes IT — ainsi qu’à l’ensemble de l’entreprise:

  • Simplification de la gestion des applications et des postes de travail
  • Amélioration de la sécurité et la disponibilité des données
  • Activation du BYOD (Bring Your Own Device) ou du CYOD (Choose Your Own Device)
  • Simplification et accélération des process d’ajout ou de suppression d’un utilisateur 
  • Amélioration de l’expérience de l’utilisateur final et accroissement de la productivité

A noter que les entreprises qui souhaitent mettre en œuvre un projet VDI ou DaaS sont souvent motivées par la perspective de réduire leur CapEx et leur OpEx. Si c’est là votre unique objectif, vous risquez d’être déçu…

Voici tout de même trois des principales raisons pour lesquelles les organisations devraient envisager de mettre en place une infrastructure VDI ou DaaS.

Raison 1 : Centraliser la gestion des postes de travail et des applications

Chaque organisation a des utilisateurs finaux qui ont besoin d’accéder à des applications et à des données pour accomplir leurs tâches quotidiennes. Le support de ces utilisateurs finaux a des répercussions importantes sur la charge de travail de l’équipe IT en termes de coût, de complexité et de temps passé. VDI et DaaS peuvent aider à centraliser la gestion et contribuer à réduire cette charge, ce qui facilite la gestion d’un grand nombre d’applications, de bureaux et d’utilisateurs finaux, simplifiant ainsi les opérations quotidiennes.

Avec un nombre souvent important de PC fixes et d’ordinateurs portables dans toute l’entreprise, les tâches telles que l’installation de nouvelles applications et leur exploitation, ou bien l’installation de correctifs ou de mises à jour des logiciels sur le système d’exploitation sont extrêmement difficiles. Il est presque impossible de tout garder à jour. Avec des solutions VDI et DaaS, ces tâches sont gérées et exécutées de manière centralisée; les processus peuvent être automatisés pour garantir un environnement à jour. La résolution des problèmes est grandement simplifiée.

Avec le DaaS, la plateforme pour fournir des applications et des bureaux virtuels fait partie de l’abonnement, de sorte qu’une grande partie du travail d’exploitation est effectuée par le fournisseur, ce qui réduit davantage la charge de travail des équipes en interne ainsi que les risques associés. A noter que dans la plupart des services, votre équipe informatique reste tout de même responsable de la gestion d’applications utilisateur spécifiques.

Quand un nouvel utilisateur est créé, dans un mode de fonctionnement traditionnel, il faut souvent beaucoup de temps pour se procurer, configurer et livrer un appareil approprié avec les applications nécessaires. Avec une infra VDI ou DaaS, les nouveaux utilisateurs peuvent être intégrés beaucoup plus rapidement et les nouvelles applications peuvent être fournies quasi instantanément, de sorte que les utilisateurs peuvent commencer à travailler immédiatement.

Lorsqu’un utilisateur change de rôle ou quitte l’entreprise, il peut être retiré du système tout aussi rapidement. Cela est idéal pour les entreprises modernes, en particulier les entreprises qui ont d’importantes variations saisonnières dans leurs effectifs. C’est également extrêmement utile dans le cas des fusions et acquisitions.

Raison 2 : Renforcer la sécurité et protéger la propriété intellectuelle

Pour de nombreuses équipes IT, encore plus que la gestion des appareils, les risques de sécurité générés par des appareils difficiles à contrôler sont une réelle préoccupation. Selon un article récent de Forbes, « près de 41 % de toutes les atteintes à la protection des données de 2005 à 2015 ont été causées par la perte d’appareils ». VDI et DaaS permettent aux utilisateurs finaux d’accéder aux données de l’entreprise sans avoir à stocker quoi que ce soit localement sur l’appareil, éliminant les risques associés à un ordinateur portable perdu ou volé.

En bref :

  • Les applications utilisateur n’ont plus besoin d’être installées ou exécutées localement sur chaque périphérique,
  • Les données d’entreprise restent dans votre datacenter ou dans le cloud où elles sont beaucoup plus sécurisées qu’en local,
  • Si un appareil tombe en panne, l’utilisateur peut simplement passer à un autre appareil et reprendre là où il s’était arrêté.

Souvent, une solution VDI ou DaaS est configurée pour être en lecture seule par l’utilisateur; le système d’exploitation et les applications utilisateur sont toujours intactes à chaque connexion, tandis que les données et paramètres utilisateur sont stockés et sécurisés de manière centralisée.

Un autre avantage du VDI et du DaaS est qu’il est possible de contrôler les accès au moyen de solutions d’authentification et d’autorisation, y compris l’authentification multifacteur et l’analyse du contexte de la tentative de connexion. L’application de règles d’accès plus strictes rend ainsi les intrusions plus difficiles.

Raison 3 : Mettre en place sereinement une politique BYOD ou CYOD

Finie l’époque où les organisations pouvaient juste distribuer à leurs utilisateurs des ordinateurs portables standard et s’attendre à ce que tout le monde soit heureux. Les utilisateurs finaux sont de plus en plus mobiles et veulent un plus grand choix dans les appareils qu’ils utilisent, ce qui rend les initiatives Choisissez votre propre appareil, (Choose Your Own Device, CYOD) et Apportez votre propre appareil (Bring Your Own Device, BYOD) de plus en plus courantes. Cependant, donner aux utilisateurs un accès direct à partir d’appareils personnels non contrôlés est la recette toute indiquée pour un vrai désastre. En associant BYOD ou CYOD à une solution VDI ou DaaS, vous pouvez donner à vos utilisateurs finaux la liberté de travailler à partir de n’importe quel endroit avec presque n’importe quel appareil, sans créer de risques de sécurité majeurs.

Offrir une meilleure expérience à tous

Les solutions VDI et DaaS peuvent rendre les utilisateurs finaux plus mobiles et plus productifs, réduire le risque de perte de données et de propriété intellectuelle et rendre les opérations informatiques plus efficaces. Si vous hésitiez encore à débuter un projet VDI ou DaaS, c’est peut être le moment de vous lancer.

Pourtant, la mise en place d’un projet VDI est un long chemin semé de chausses-trappes. Mal préparé, il peut rapidement virer au cauchemar. La prochaine fois, nous examinerons les défis qui font obstacle à la réussite d’un projet VDI ou Daas et discuterons des façons de relever ces défis.

Cet article a été rédigé par Ruben Spruijt et publié sur le site Web de Nutanix en mars 2020. Vous pouvez consulter la version originale ici.

 

L’ADN, l’avenir du stockage informatique ?

Les besoins en stockage numérique de l’humanité ne cessent d’augmenter. Alors que la quantité de données produites en 1 an n’était « que » de 2 zettaoctets en 2010 (1 zettaoctet = mille milliards de milliards d’octets…), elle a été multipliée par 32 en 10 ans pour atteindre 64,2 zettaoctets en 2020. Et c’est loin d’être fini : ce chiffre pourrait atteindre 180 zettaoctets en 2025, soit une augmentation de 40% en 5 ans…

Les supports de stockage sont donc naturellement amenés à évoluer, depuis la bande magnétique des années 30 jusqu’au disque SSD, devenant de plus en plus petits et de plus en plus performants. Jusqu’à leur dernier avatar, pourtant vieux de plusieurs milliards d’années…l’ADN.

La molécule d’acide désoxyribonucléique, qui code notre information génétique et celle de tous les organismes vivants sur Terre, se révèle être, d’après de nombreuses recherches, un formidable support pour les données « froides », c’est-à-dire les informations non consultées quotidiennement mais néanmoins précieuses, comme les archives.

Le principe est simple : les données numériques binaires (0 ou 1) sont converties en nucléotides (les 4 molécules de l’ADN) A, C, G ou T. L’ADN est ensuite synthétisé par des appareils dédiés, puis stocké dans une solution aqueuse.

Les avantages par rapport aux méthodes de stockage actuelles sont plutôt convaincants :

  • Solidité et pérennité : Conservé dans les conditions ad hoc, l’ADN peut rester intact plusieurs dizaines de milliers d’années, alors que les supports physiques actuels sont bien plus fragiles…
  • Peu énergivore : …Et ce alors que les datacenters actuels consomment près de 2% de la production électrique mondiale
  • Peu volumineux : C’est l’une des caractéristiques les plus fascinantes de l’ADN. Ces mêmes datacenters occupent un volume toujours croissant : 167 km2 à travers le monde. Or, l’ADN possède une exceptionnelle capacité de densification de l’information. Alors que le noyau d’une cellule de notre corps mesure moins de 10 micromètres, l’ADN qu’il contient, déroulé, mesurerait près de 2 mètres. Après 100 000 DVD sur les cartes SD, 2 ans de musique sur une clé USB ou 1000 milliards d’octets dans quelques mètres cubes de serveurs, c’est l’intégralité des données mondiales qui pourrait tenir dans un espace équivalent à une boîte à chaussures…

L’idée d’utiliser l’ADN comme support de stockage n’est pas totalement neuve. Le prix Nobel de physique Richard Feynman l’avait déjà formulée en 1959. Mais ce n’est qu’en 2012 que les premiers essais techniques ont été réalisés par des équipes d’Harvard. Aujourd’hui les initiatives font florès : depuis les start-ups jusqu’aux grandes entreprises en passant par des groupes de recherche universitaires, de nombreuses avancées techniques ont été réalisées, élargissant le champ des possibles.

Mais les obstacles restent encore nombreux avant l’industrialisation des processus : les coûts de production et la durée de transformation restent trop importants pour une utilisation industrielle. Il faudra attendre l’horizon 2030 pour voir débarquer cette technologie prometteuse dans nos vies…

 

Sources :

https://lejournal.cnrs.fr/

https://www.cnet.com/

https://www.lebigdata.fr/

https://www.statista.com

https://www.capital.fr/